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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 04:51
Plaidoyer pour l'herboristerie, un savoir ancestral

Conseiller de l'huile de millepertuis contre les brûlures ou de la tisane de bruyère contre les cystites est interdit par la loi française. Pourtant, le savoir-faire des herboristes rencontre une demande grandissante. Depuis quelques années, ils se battent pour une réhabilitation de leur profession et la mise en place de règles, notamment de récolte des plantes sauvages. 

Drôle d'endroit pour chercher des plantes médicinales. Les herbes folles bataillent contre les graviers, s'emmêlent aux anciens rails de la petite couronne parisienne. Elles achèvent d'ensauvager les murs couverts de graffitis, d'aspect misérable sous le ciel gris de cette après-midi de juin. Pourtant, le regard de Thierry Théveninpaysan-herboriste à Mérinchal (Creuse) et porte-parole duSyndicat des simples, fouille attentivement les touffes végétales. « Une mercuriale annuelle, s'exclame-t-il devant une plante d'une taille modeste, aux minuscules pétales verts. Elle est beaucoup utilisée en médecine pour ses vertus purgatives. 

À l'époque, les gens la consommaient pour leurs problèmes de scrofule. » Un peu plus loin, c'est Christophe de Hody, naturopathe et animateur de sorties sur les plantes sauvages, qui repère une herbe au chantre à la longue tige raide ramifiée et aux petites fleurs jaunes, « très efficace contre les maux de gorge ». 

 

 

 

 

 

 

© Google
mercuriale annuelle

Mais la vedette de la sortie reste le millepertuis perforé :

 

 

« Il est souverain pour les plaies, les brûlures et les contusions, explique Thierry Thévenin. L'huile est très facile à préparer : quand les fleurs sont ouvertes, on les cueille, on les met dans un pot à confiture qu'on remplit d'huile d'olive et on met au soleil près de la fenêtre. Quand la préparation est rouge, c'est prêt ! »
© Pierre Goujon
millepertuis perforé

 

 

L'auteur d'un Plaidoyer pour l'herboristerie en profite pour rappeler les différentes façons de se soigner grâce aux plantes — la « galénique traditionnelle » de l'herboriste : « Le plus simple, c'est de mâchonner et de recracher. Sinon, on peut faire sécher les plantes et les consommer en tisane ou en décoction, ou les préparer en sirop ou en teinture mère. » 

 

 

© Google

Ces recettes, on peut les retrouver sur les étagères de l'herboristerie du Palais-Royal, dans le 1er arrondissement de Paris. Marie-Josée y pioche des soins contre le cholestérol. « C'est une démarche globale, j'ai d'ailleurs une alimentation très stricte, confie la retraitée. J'évite ainsi de prendre des médicaments, dont je redoute les effets secondaires. » Marine, enceinte, est venue chercher une huile contre les vergetures. Débutante, elle est conseillée par Mina. « À la toute fin de votre grossesse, la tisane de feuilles de framboisier peut faciliter l'accouchement, indique la vendeuse, forte de ses trente ans d'expérience dans la boutique. Pour l'allaitement, commencez par laisser faire la nature. Mais si ça ne marche pas trop, la tisane spéciale lactation, un mélange autour du fenouil, peut donner un coup de pouce. » La jeune femme, ravie, sort de la boutique son cabas dans la main : « Je reviendrai ! » 

« Nous faisons ce métier parce que nous aimons les plantes » 

Du sous-bois à la boutique, l'herboristerie demande une grande polyvalence.

« L'herboriste va reconnaître, traiter et conseiller les plantes ; il va être à la fois botaniste, cueilleur, producteur, conseiller et vendeur »

énumère Patrice de Bonneval, fondateur de l'École lyonnaise des plantes médicinales. Ses remèdes sont destinés à soulager toutes sortes de troubles communs — problèmes digestifs, rhume, ménopause, stress, etc. Impossible néanmoins de réduire ce savoir-faire à une série de connaissances et de gestes techniques. « Nous faisons ce métier parce que nous aimons les plantes, la nature, que nous aimons les gens et que nous souhaitons les soigner », poursuit ce passionné, formé à la faculté de pharmacie de Nantes, conquis par l'herboristerie « après avoir rencontré un petit pépé en Vendée, avec son âne, son chariot rempli de plantes et ses livres. Je me suis dit que c'était trop joli, que j'avais envie de faire ça moi aussi. » 

Ce savoir-faire ancestral suscite un intérêt grandissant. Mina l'observe depuis son comptoir de l'herboristerie du Palais-Royal :

« Il y a trente ans, nous recevions surtout des personnes d'un certain âge. Mais, depuis quelques années, il y a de plus en plus de clients ; des jeunes qui viennent pour des petits bobos comme de l'acné, des problèmes de mémoire, des troubles du sommeil... et qui ne veulent plus prendre de médicaments. »

Pour Michel Pierre, gérant de l'herboristerie depuis quarante-cinq ans, « les gens veulent se soigner avec des remèdes simples, qui rendent possible l'automédication. Ils ont été échaudés par les derniers scandales dans l'industrie pharmaceutique. En parallèle, les préoccupations écologiques augmentent. » La démarche est citoyenne, quasi politique, confirme Thierry Thévenin :

« À chaque chaos social, les gens reviennent aux plantes sauvages. »

Plus étonnant, les formations en herboristerie ne désemplissent pas. Ferny Crouvisier, présidente de l'Association pour le renouveau de l'herboristerie, le constate année après année :

« Quand j'ai appris le métier il y a vingt ans, nous étions sept dans mon école. C'étaient surtout des femmes âgées de 40 à 50 ans, qui se souvenaient que leurs grands-mères allaient cueillir des plantes pour les tisanes et voulaient retrouver ce savoir-faire pour soigner leur famille. »

 

 

Depuis, les profils se sont diversifiés : plus jeunes, de plus en plus d'hommes, des projets professionnels liés aux plantes. Et de plus en plus de monde. « À l'École lyonnaise des plantes médicinales, nous comptons actuellement 1.200 élèves, dont 600 font de l'herboristerie pure », calcule Patrice de Bonneval. 

 

 

© Google
Un savoir ancestral à la portée de tous

« Le problème est d'ordre plus économique que sanitaire » 

Pourtant... la profession d'herboriste n'existe plus, en tout cas dans les textes. Ida Bost a réalisé une thèse d'ethnologie sur les herboristes en France de 1803 à nos jours.

« L'herboristerie a été reconnue comme métier entre 1803 et 1941, rappelle la chercheuse. Au XIXe siècle, c'était un métier de personnes modestes, en particulier de femmes ; puis, les herboristes se sont structurés en syndicats qui contrôlaient des écoles. Ils ont fourni un travail énorme pour changer l'image de ce métier, lui donner une apparence plus scientifique. »

Las, les coups de boutoir de l'Association générale des pharmaciens de France, qui souhaitait obtenir le monopole de la vente de plantes médicinales, ont fini par atteindre leur but : la loi du 11 septembre 1941 relative à l'exercice de la pharmacie a supprimé le diplôme d'herboriste. Une spécificité française, puisque la profession est reconnue au Royaume-Uni, en Belgique, en Allemagne, en Suisse et en Italie. 

Alors que les livres se multiplient sur les vertus thérapeutiques de tel ou tel végétal, les vendeurs de plantes et de tisane n'ont plus le droit de présenter leurs produits comme des remèdes.

Depuis 2008, ils ne disposent plus que de 148 végétaux inscrits sur décret, alors que « le botaniste français Paul Victor Fournier (1877-1964) a recensé quelque 1.500 plantes médicinales »,

s'agace Thierry Thévenin. Jean-François Astier, fondateur de Natura Mundi et de l'École française d'herboristerie, regrette que ladirective européenne de 2002 sur les compléments alimentaires, qui élargit l'autorisation de commercialisation à 600 plantes environ, « ne s'applique qu'aux produits dosés — gélules, gouttes, comprimés ». Résultat, « nous avons le droit de vendre des gélules et des extraits concentrés de bruyère, mais pas de tisane de bruyère pour soigner les cystites », déplore Michel Pierre. 

Ce dernier a déjà fait l'objet de poursuites judiciaires à trois reprises pour « exercice illégal de la pharmacie » — alors qu'il est pharmacien de formation. « Mais vous n'êtes pas sans savoir qu'on n'est pharmacien que si l'on a payé sa cotisation à l'Ordre des pharmaciens », ironise-t-il. Pour Guillaume Cousyn, chargé des autorisations sur les compléments alimentaires à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCR),

« le problème est d'ordre plus économique que sanitaire. Si une plante est admise en complément alimentaire, c'est qu'elle ne présente pas de risque (sauf contre-indications : femmes enceintes, enfants...). Il n'y a aucune raison d'interdire ces plantes en l'état. La situation est bloquée par l'Ordre des pharmaciens, qui bénéficie d'un monopole aberrant et idiot ».

Contacté l'été dernier par Reporterre, l'Ordre des pharmaciens n'a pas donné suite à nos questions. 

Consolider le soutien politique 

En 2011, Jean-Luc Fichet, alors sénateur (socialiste) du Finistère, propose de recréer une profession et un diplôme d'herboriste. Mais sa proposition de loi est restée lettre morte. Depuis, les herboristes s'organisent pour relancer le processus. « Il y a des questions auxquelles il faut apporter des réponses : qu'est-ce qu'un herboriste ? Qu'est-ce qu'on attend d'une certification et comment la mettre en place ? Comment intégrer toute la filière, recherche et enseignement compris ? » admet Jean-François Astier. Pour y réfléchir, les professionnels de la filière se réunissent en congrès annuel depuis quatre ans. Le dernier, qui s'est déroulé les 23 et 24 avril 2016 à Paris, a rassemblé 600 inscrits — trois fois plus qu'à la première édition. 

En septembre 2014 est créée la Fédération française des écoles d'herboristerie. Elle regroupe les six écoles reconnues par la communauté : l'École lyonnaise des plantes médicinales, l'Association pour le renouveau de l'herboristerie, l'École bretonne d'herboristerie, l'École des plantes de Paris, l'École française d'herboristerie et l'Institut méditerranéen de documentation, d'enseignement et de recherche sur les plantes médicinales. À la Fédération de définir un tronc commun d'enseignements, de connaissances et de savoir-faire, qui dessinerait les contours d'un futur diplôme accessible en deux ou trois ans.

« Nous essayons de proposer les mêmes disciplines pour tous : botanique de terrain, anatomie-physiologie, pharmacognosie [l'étude des principes actifs des plantes], herboristerie pratique avec apprentissage des galéniques traditionnels... » énumère Ferny Crouvisier.

 

 

Le syndicat Synaplante, lancé fin 2015 et présidé par Michel Pierre, doit également accompagner le processus. Reste le soutien politique à consolider : en avril dernier, à Plounéour-Ménez (Finistère), le sénateur (EELV) du Morbihan Joël Labbé et celui (PS) du Finistère Jean-Luc Bleunven ont indiqué envisager la demande d'un rapport parlementaire sur le métier d'herboriste, qui permettrait de déposer ensuite une proposition de loi. 

« S'assurer de la qualité des professionnels » 

L'enjeu est de taille, afin notamment d'éviter certaines dérives, analyse Ida Bost : « Le milieu de l'herboristerie n'est pas encore très homogène. Derrière cette certification, il y a l'idée que la profession se dote de certaines règles, qu'elle s'assure de la qualité de ses professionnels. » 

Pour Ferny Crouvisier, il s'agit d'une étape nécessaire pour assurer la durabilité de la filière. « Il faut veiller à ce que les plantes ne soient pas cueillies et utilisées à tout va. Avant, les gens cueillaient autour de chez eux et veillaient à en laisser pour l'année suivante. Maintenant, on voit des équipes de cueilleurs qui parcourent la France avec des camions frigorifiques ! Quand je vois la quantité de plantes nécessaires pour faire de l'huile essentielle, et qu'on en met dans la lessive... » Aujourd'hui, la tentation est trop grande d'acheter les mélanges de plantes interdits sur Internet, sans possibilité de tracer leur provenance. 

 

 

© Google
L’herbe au chantre (« Sisymbrium officinale »), « très efficace contre les maux de gorge ».

Synaplante travaille également sur un code de déontologie, lequel rappelle entre autres que l'herboristerie se place en complémentarité et pas en opposition avec la médecine allopathique.

« Dans ma pratique de comptoir, il m'arrive très souvent de renvoyer les gens vers le médecin ou le pharmacien pour connaître le diagnostic, et de travailler en complémentarité avec le traitement »,

 

 

explique Jean-François Astier. « Je n'ai jamais entendu aucun herboriste dire qu'il fallait arrêter les médicaments, souligne Ida Bost. Même s'ils en disent du mal, ils disent qu'ils sont nécessaires pour soigner les pathologies les plus graves. » 

 

 

© Émilie Massemin
Jean-Christophe de Hody (à gauche) et Thierry Thévenin.

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19 octobre 2016 3 19 /10 /octobre /2016 11:45
Connaissez vous les bienfaits de l’artichaut ?

Saviez vous que l’artichaut stimule le foie, améliore l’élimination des toxines, le transit et est un meilleur antioxidant que la carotte ?

Au délà de son goût à la fois original et raffiné, notamment son coeur, l’artichaut est un aliment très intéressant d’un point de vue nutritif.

En effet, ses feuilles sont riches en cynarine, qui aident le foie a élminer les différentes toxines qui peuvent géner son fonctionnement. Par ailleurs, l’artichaut serait également efficace pour prévenir le cancer du foie, notamment grâce a l’alteration des cellules cancéreuse du fois. Il est recommandé d’infuser les feuilles pour un effet renforcé.

Autre bienfait, et pas des moindres : l’artichaut aide l’élimination des toxines par voie urinaire, de par son action diurétique. Il agit également au niveau de la sensation de satiété, ce qui permet de réguler l’appétit, et donc parfait pour éviter les grignotage intempestifs tout au long de la journée.

Au niveau du transit, les nombreuses fibres présentes dans l’artichaut améliore la digestion, et permet de prévenir le cancer colorectal.

Enfin, les femmes enceintes devraient se tourner là encore vers l’articahut, qui couvre à lui seul la quasi totalité des besoins en vitamine B9. A quoi sert cette vitamine ? A prévenir notamment les déformation chez le foetus, ou autres fausses couches.

Un aliment qui vous veut du bien

L’artichaut est donc un véritable allié de votre corps et de sa santé. Qu’il soit cuinsié ou consommé cru, les nombreuses vertues ce cet aliment sont encore méconnu du grand public. Pourtant, nous voyons en ce moment fleurir des tas de produits, compléments alimentaire et guide alimentaire à base d’artichaut, qu’il s’agisse de shot d’artichaut, de poudre d’artichaut, de jus à base de concentré d’artichaut… Les vertues minceur de ce produit sont en effet à la mode ses derniers temps, même si il est recommandé de consommer du vrai artichaut plutôt que de tels concentrés !

http://www.carevox.fr/

© 2016, Recherche et transmission par Michel / Arcturius.
Partager en toute liberté en citant la source et Les Chroniques d’Arcturius

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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 18:33

Consommée depuis toujours en Afrique, en Asie, en Inde et en Amérique centrale, la spiruline est une algue tout à fait extraordinaire à l’amplitude nutritionnelle si complète qu’on la considère comme un puissant super aliment à l’avenir extrêmement prometteur.

Malheureusement, comme pour beaucoup d’autres produits représentant un tel intérêt, l’industrie agro-alimentaire s’est empressée de mettre en œuvre des productions de spiruline conditionnée dans des usines, complètement dénaturée, ne conservant rien de ses propriétés initiales, et s’avérant souvent une source d’intoxications favorisant le développement de différentes maladies et cancers. 

La spiruline, une micro-algue à échelle humaine

Une sagesse oubliée

Arthrospira platensis, dite la spiruline, appartient à la famille des cyanobactéries ayant joué un rôle majeur dans la formation de l’atmosphère terrestre ces derniers 3,5 milliards d’années, grâce à leur capacité tout à fait surprenante à transformer gaz carbonique et eau en matière organique.

Selon certains chercheurs, la majorité de l’oxygène généré par la photosynthèse ne viendrait pas des arbres ou des plantes, mais des micro-algues.

Autrement dit sans ces petites bactéries, la vie telle qu’on la connaît n’aurait pas pu se développer sur terre.

Elle fut redécouverte en 1524 par un missionnaire espagnol franciscain décrivant la manière dont elle était récoltée par les Aztèques autour du lac Texcoco, et consommée sous forme de gâteaux, pourtant les Occidentaux ne comprirent que bien plus tard l’importance d’un apport nutritionnel aussi vaste.

Les Mayas, pour leur part, allaient jusqu’à la cultiver par le biais d’ingénieux réseaux de voies navigables.

Puis elle disparut progressivement des habitudes lorsque les anciennes civilisations furent achevées, avant de réapparaître, quelques siècles après, avec les méthodes traditionnelles de culture qui furent remémorées et partagées.

Tandis qu’à Auroville, dans le sud de l’Inde, on y cultive patiemment et à l’ancienne dans une eau contrôlée parfaitement pure, récoltée à la main et séchée au soleil, cette précieuse source de protéines et d’oligo-éléments qui sera vendue au profit d’écoles et O.N.G. dans le respect du plus parfait commerce équitable…

La grande majorité des spirulines fabriquées à l’heure actuelle ne sont que de pâles copies de l’authentique algue que les natifs de la tribu Kanembou, au Tchad, rares rescapés ayant conservé cette ancienne sagesse, appellent le dihé, qu’ils transforment en galettes traditionnellement servies avec du millet et un accompagnement épicé.

Alors que cette plante a précédé la naissance de l’Homme en se développant naturellement dans certains lacs alcalins, riches en minéraux, dans des eaux chaudes et peu profondes, elle a ensuite nourri d’antiques peuplades ayant développé un mode d’emploi et une connaissance rare, que peu de producteurs respectent encore.

Mais si son développement n’est pas contrôlé, comme toutes les algues la spiruline risque de capter les métaux lourds présents dans son environnement et de troquer ses propriétés salvatrices en grave source d’intoxication.

 

Une richesse à part

Se reproduisant très rapidement, la spiruline est l’un des plus anciens micro-organismes répertoriés et son principal avantage réside dans son incroyable richesse en nutriments, puisqu’elle contient :

  entre 55% et 70% de protéines,

  environ 15 % de glucides,

  moins de 6% de lipides,

  2% de fibres,

  des omégas 6.

Pour ce qui est des vitamines et minéraux, en voici la teneur pour 10 grammes, avec à côté le pourcentage correspondant par rapport aux apports journaliers recommandés par les nutritionnistes :

  14 mg (460 %) de bêta-carotène, important pour la croissance, la vision et la santé de la peau

  1200 UI (300 %) de vitamine D, essentiel à la construction osseuse et à l’immunité

  0,2 mg (250 %) de vitamine K, utile à la coagulation sanguine

  0,35 mg (23 %) de vitamine B1 (thiamine), participant à l’équilibre des systèmes nerveux et musculaire

  0,4 mg (23 %) de vitamine B2 (riboflavine), aidant à conserver la jeunesse de la peau

  0,01 mg de vitamine B6 (pyridoxine), impliquée dans le métabolisme des acides aminés, c’est à dire l’assimilation des protéines

  0,02 mg (330 %) de vitamine B12 (cobalamine) partiellement assimilable

  1 mg (10%) de vitamine E, antioxydant naturel de tout premier ordre

  15 mg (80 %) de fer, essentiel à la formation de globules rouges, au transport de l’oxygène, et fondamental pour la résistance aux infections, à la fatigue et au stress

  40 mg (10 %) de magnésium, indispensable à l’équilibre nerveux, aux muscles et au système immunitaire

  0,5 mg (25 %) de manganèse, antioxydant utile au métabolisme des glucides et des lipides

  80 mg (8%) de phosphore, intervenant dans la croissance et la mémoire

  0,025 mg (16%) de chrome, nécessaire au métabolisme des glucides

  70 mg (7%) de calcium, participant à la solidité du squelette et des dents, ainsi qu’à la sphère nerveuse et musculaire

  0,01 mg (14 %) de sélénium, antioxydant, détoxiquant et immunostimulant

  140 mg (5%) de potassium, garantissant la perméabilité des membranes cellulaires et une bonne oxygénation du cerveau

  0,3 mg (3%) de zinc, antioxydant, indispensable au système immunitaire et à la croissance.

La spiruline contient une quantité extrêmement intéressante de pigments, avec notamment de la chlorophylle, des caroténoïdes, mais surtout de la phycocyanine, « l’or bleu » de la spiruline, qui fait l’objet d’études mettant en valeur sa capacité à :

  favoriser la production des globules rouges, blancs et des plaquettes,

  stimuler le système immunitaire,

  stopper la phase de développement des cellules responsables de la leucémie myéloïde chronique ou aiguë,

  protéger des radicaux libres, 

  inhiber certains virus aussi puissants que ceux de la rougeole, de la grippe A, des oreillons, de l’herpès simplex ou du VIH,

  et détoxiquer la sphère hépatique, ce qui s’avère particulièrement utile en cas de chimiothérapie.

Elle apporte aussi de nombreux acides aminés :

  Alanine : 0,47 g

  Arginine : 0,43 g

  Acide aspartique : 0,61 g

  Cystine : 0,06 g

  Acide glutamique : 0,91 g

  Glycine : 0,32 g

  Histidine : 0,10 g

  Isoleucine : 0,35 g

  Leucine : 0,54 g

  Lysine : 0,29 g

  Méthionine : 0,14 g

  Phénylalanine : 0,28 g

  Proline : 0,27 g

  Sérine : 0,32 g

  Thréonine : 0,32 g

  Tryptophane : 0,09 g

  Tyrosine : 0,30 g

  Valine : 0,40 g

Et des acides gras essentiels tels que l’acide linoléique (AGL ou GLA), qui, en facilitant la production de la prostaglandine E1, entraîne de nombreux effets bénéfiques comme :

  la prévention des accidents vasculaires cérébraux et des crises cardiaques,

  l’amélioration de la circulation sanguine,

  l’abaissement du cholestérol,

  la protection des articulations en prévenant et gérant les inflammations,

  et la régulation du système nerveux.

Mais ce n’est pas tout, puisque les fameux SOD (Superoxyde-dismutase), enzyme antioxydante des plus efficaces contre les effets des radicaux libres, peuvent également être trouvés en quantité raisonnable dans sa composition.

Il est donc clair qu’il s’agit là de l’un des aliments les plus complets qu’offre la nature, que ce soit dans le monde végétal ou animal.

Mais par-dessus tout, la pureté de son incomparable structure lui permet d’être quasiment instantanément assimilable par l’organisme, que ce soit celui d’un enfant ou d’une personne âgée.

Cependant, en plus de son apport quotidien en tant que complément alimentaire, ou mélangée à des jus, la spiruline pourra dans certains cas faire l’objet d’une cure plus spécifiquement poussée.

 

Qui devrait absolument faire une cure de spiruline ?

Dans un monde où la consommation de viande devient de plus en plus problématique, tant sur le plan économique, écologique, qu’éthique… c’est sans doute sa teneur inhabituelle en protéines qui la rend si prometteuse.

Ne serait-ce que pour cette raison, mais en réalité pour beaucoup d’autres, une cure devrait s’imposer en renfort et prévention pour :

  les végétariens, végétaliens, crudivores,

  les femmes enceintes ou allaitantes,

  les enfants et adolescents en pleine croissance,

  les sportifs,

  les travailleurs de force,

  les convalescents,

  et les personnes âgées.

En revanche, elle sera déconseillée en cas de phénylcétonurie, d’hémochromatose, de prise de médicaments anticoagulants ou d’insuline, auxquels cas il sera préférable de demander l’avis d’un thérapeute.

Pour tous les autres et même en l’absence de cure, il est possible de considérer la spiruline comme un apport nutritionnel, dont dix grammes remplacent par exemple :

  6 carottes crues avec son bêta-carotène,

  234 grammes de viande rouge avec son fer, qui est aussi six fois plus assimilable,

  2 tranches de jambon avec ses protéines,

  2 betteraves et demie avec son magnésium,

  1 cuillère à soupe d’huile d’olive avec sa vitamine E.

De sorte que, dans les régions du monde où l’accès à une alimentation équilibrée n’est pas ou seulement partiellement assuré, la consommation de spiruline constitue une véritable bénédiction pour les enfants et les individus souffrant de carences.

Certaines études montrent que trois grammes de spiruline par jour pendant quatre à six semaines suffisent à guérir les troubles de malnutrition.

D’ailleurs pour les connaisseurs, la spiruline est depuis longtemps déjà synonyme d’alimentation saine et de protection de l’environnement, et c’est ainsi qu’elle a su retrouver toute sa place dans nos habitudes.

Malheureusement, nos habitudes sont surveillées par des industries prêtes à dupliquer la moindre molécule ou principe actif afin d’en détenir les brevets permettant de le commercialiser.

 

La spiruline générique, détruite, contaminée, voire irradiée

La culture de la spiruline nécessite peu d’espace de culture, environ trente fois moins que le soja, et trois cent fois moins que le bétail, ainsi que beaucoup moins d’eau.

L’industrie agro-alimentaire s’est donc empressée d’armer des usines en produisant des tonnes à la chaîne, dans des conditions déplorables tuant toute vie présente dans cette algue si délicate, qui se retrouve victime de son succès.

C’est la raison pour laquelle de nombreuses productions de spirulines pouvant drainer des métaux lourds et autres produits toxiques, inondent aujourd’hui le marché. 

Sachant qu’une véritable culture artisanale et traditionnelle nécessite une eau parfaite étant la plus proche possible des conditions de prolifération de son milieu naturel, à savoir :

  riche en minéraux,

  alcalin et salé,

  exempt des conditions favorables au développement de bactéries indésirables,

   et l’assurance d’un environnement sain où l’eau n’entre au contact d’aucun métal ni substance nocive.

Par conséquent, lorsque la qualité de l’eau est mauvaise, de gros industriels d’une quantité de pays de plus en plus vaste, décident de pratiquer l’ionisation ou irradiation, dans le but de détruire les risques de contamination, et par la même occasion la valeur nutritionnelle du produit.

Mais ce n’est même pas le plus inquiétant !

Ce qu’il y a de plus inquiétant, c’est le contact de cette spiruline industrielle avec les radiations dont elle se charge pour se transformer en vecteur propice au développement de cellules cancéreuses. 

Quand bien même l’ionisation de la spiruline représente un grand problème, ce n’est donc pas le seul. 

La zone géographique dans laquelle elle est cultivée peut s’avérer tout aussi problématique, comme c’est par exemple le cas au lac de Chenghai dans le Yunnan qui représente 40% de la récolte mondiale, dont la spiruline vendue contient un taux de plomb dépassant les 820% du maximum autorisé.

Et c’est encore loin d’être tout, puisque la principale technique de séchage mise au point par les industriels repose sur l’atomisation, ayant pour but d’accélérer les processus de fabrication tout en améliorant rendement et bénéfices.

Ce qui ne manquera pas d’atomiser en même temps les nutriments encore présents en les projetant sous forme de micro-gouttelettes sur des parois métalliques chauffées à plus de 100°C.

Mon propos n’étant bien évidemment pas de condamner toutes les spirulines, mais plutôt d’appeler à la plus grande prudence, dans la mesure où très peu répondent encore vraiment au nom de spiruline.

S’il reste parfois quelques protéines et minéraux dans les fabrications industrielles, un pigment tel que la phycocyanine, pour ne citer qu’elle, qui agit sur les cellules embryonnaires de la moelle osseuse, lesquelles sont essentielles aux leucocytes composant le système immunitaire cellulaire, et aux globules rouges oxygénant le corps, est pratiquement éradiquée lors de tels processus de fabrication.

Son taux peut ainsi varier entre plus de 15% dans une production de haute qualité, et moins de 1% dans des productions industrielles chinoises se permettant de proposer des prix cassés apparemment très attractifs.

 

Comment reconnaître une bonne spiruline ?

L’un des secrets pour juger de la qualité de votre spiruline c’est tout simplement à travers son goût : plus il est fort et désagréable, moins elle sera naturelle.

Au contraire, plus elle sera douce, discrète voire presque sucrée, plus elle sera de bonne qualité.

Je conseillerai personnellement d’éviter les comprimés qui non seulement sont liés à des processus industriels dommageables pour la qualité du produit, mais en plus cachent souvent une spiruline médiocre qui serait sans doute immangeable directement sous forme de poudre ! 

De manière générale, il semble plus prudent de préférer les formes alimentaires telles que :

  brindilles,

  paillettes,

   et poudres concassées.

Qui présentent l’avantage de pouvoir être :

   goûtées, pour juger immédiatement de sa qualité,

  et utilisées dans des recettes (jus, pâtes à tartiner, potages, salades…)

Vous trouverez de délicieuses recettes à la spiruline en cliquant ici

Pour en conserver toutes les vertus, il est indispensable qu’elle soit conditionnée dans le cadre d’une culture artisanale et traditionnelle, où l’on se contente de :

  la récolter à la main,

  la presser à la main,

  la laisser naturellement sécher au soleil,

  et la mettre à la main dans son récipient.

Les manipulations supplémentaires nécessaires au conditionnement en comprimés lui font perdre non seulement beaucoup de ses qualités, mais nécessitent certains additifs comme :

  de la vitamine C artificielle,

  du carbonate de magnésium,

  de la silice colloïdale,

  de la gomme de cellulose,

  de la gomme de guar,

  de l’acide stéarique végétal,

  du dioxyde de silicium,

  du stéarate de magnésium,

  du mannitol…

 

La vitamine manquante

Malgré la longue liste des nutriments qu’affiche la spiruline, elle ne contient pas de vitamine C, l’une des plus importantes, indispensable à bien des processus métaboliques tels que :

  l’absorption du fer,

  l’organisation des défenses immunitaires,

  la lutte contre l’oxydation des cellules…

Comme tout le monde a besoin de vitamine C, l’association de la spiruline avec l’Amla, l’une des plus exceptionnelles sources de vitamine C, s’avèrera la plupart du temps très intéressante. 

Une manière très appréciable de fournir une base énergétique et nutritionnelle adaptable à tous les régimes.


Jean-Baptiste Loin 

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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 10:58

De plus en plus de gens commencent à se rendre compte que l’industrie pharmaceutique est en fait un gros réseau de drogue légal.

Cette capsule au cannabis est si puissante qu’elle pourrait remplacer tous les antalgiques

Tout comme les gens deviennent dépendants à l’héroïne et aux méthamphétamines, les compagnies pharmaceutiques vendent des médicaments avec des compositions chimiques légèrement modifiées jugées légales par le gouvernement.

La seule bonne chose que cela engendre , c’est la demande accrue de traitements naturels et alternatifs qui se situent en dehors du domaine de « Big Pharma ».

Il y a une substance en particulier qui a un grand potentiel médicinal, et il s’agit du cannabis.

En fait, certaines organisations ont commencé à faire des produits à base de cannabis, pour traiter divers troubles et symptômes très pénibles.

capsul-cannabis-2

La Foria Relief Company a créé des suppositoires vaginaux au cannabis en utilisant le beurre de cacao comme alternative parfaite aux pilules comme le Vicodin, le Midol et l’Ibuprofen. Le suppositoire aide à détendre les muscles, à prévenir ou apaiser les douleurs menstruelles.

La capsule de cannabis est faite à partir de l’extrait de la fleur de cannabis, qui ne contient aucun pesticide. Les ingrédients actifs sont traités sans microbiens puis emballés avec un mélange spécifique de 60 mg de THC (tétrahydrocannabinol) et 10 mg de CBD (cannabidiol) .

La combinaison crée ainsi l’effet parfait pour soulager la douleur. Le THC aide à envoyer un sentiment de bonheur au cerveau, tandis que la CDB contribue à promouvoir la relaxation des muscles. Cela aide à réduire les spasmes musculaires ainsi que l’ inflammation.

Après avoir pris le suppositoire, une femme a déclaré qu’elle avait avait l’impression que la zone de sa taille à ses cuisses « flottait dans une autre galaxie. » Il a aidé à détendre tous ses muscles et elle n’a plus ressenti aucune douleur au ventre.

Malheureusement, ce produit est seulement disponible en Californie pour le moment, et il n’a pas été approuvé par la FDA ( Food & Drug Administration ). Toutefois, si vous pensez que ce produit pourrait être pour vous, veuillez consulter un médecin avant de l’ essayer, pour ne prendre aucun risque!

Source capsule au cannabis: /thescienceofeating.com

http://sain-et-naturel.com

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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 01:10

Une découverte significative de l’Université de l’État de Washington montre que l’ail est 100 fois plus efficace que deux antibiotiques populaires pour combattre des maladies causées par des bactéries responsables de toxi-infections alimentaires.

L’ail s’avère 100 fois plus efficace que les antibiotiques et agit en un temps record

Leur travail a été publié récemment dans le Journal de Chimiothérapie Antimicrobienne, une suite des précédentes recherches de l’auteur dans Microbiologie Appliquée à l’Environnement qui a démontré de manière concluante qu’un concentré d’ail était efficace pour inhiber la croissance de la bactérie Campylobacter jejuni.

L’ail est probablement l’un des plus puissants aliments naturels.

C’est l’une des raisons pour laquelle les gens qui suivent un régime méditerranéen ont des vies aussi saines et longues. L’ail est aussi très performant en laboratoire de recherche.

« Ce travail me passionne beaucoup parce qu’il montre que ce composé a le potentiel de réduire des bactéries pathogènes de l’environnement et de nos aliments » a dit Xiaonan Lu un chercheur docteur en sciences et auteur principal de l’article.

L’une des découvertes les plus intéressantes est que l’ail augmente le niveau global d’antioxydants dans le corps.

Scientifiquement connu sous le nom d’Allium sativa, l’ail est célèbre dans l’histoire pour sa capacité à combattre les virus et les bactéries. Louis Pasteur a remarqué en 1858 que les bactéries mourraient quand elles étaient arrosées d’ail. Depuis le Moyen-Âge, l’ail a été utilisé pour guérir les blessures, broyé ou en tranches et appliqué directement sur les blessures pour inhiber la propagation de l’infection. Les russes nomment l’ail, la pénicilline russe.

« C’est la première étape vers un développement ou une réflexion vers de nouvelles stratégies d’intervention », a dit Michael Kokel, co-auteur de recherches sur le Campylobacter jejuni pendant 25 ans.

« Le Campylobacter est une des causes bactériennes les plus fréquentes des toxi-infections alimentaires aux États-Unis et probablement dans le monde » a dit Konkel. Quelque 2,4 millions d’américains sont atteints chaque année d’après le Centre américain de Contrôle et de Prévention des Maladies, avec des symptômes comme de la diarrhée, des douleurs abdominales et de la fièvre.

Les bactéries sont également responsables dans presque un tiers des cas du déclenchement d’une maladie paralysante rare connue sous le nom de syndrome de Guillain-Barré.

Le disulfure de diallyle est un composé organosoufré dérivé de l’ail et de quelques autres plantes de la famille Allium. Il est produit pendant la décomposition de l’allicine libéré quand on écrase l’ail.

Lu et ses collègues ont observé la capacité du disulfure de diallyle à tuer les bactéries quand elles sont protégées par un biofilm visqueux (sécrété par la bactérie, NdT), ce qui les rend 1000 fois plus résistantes aux antibiotiques que les cellules bactériennes flottant librement. Ils ont découvert que le composé peut facilement pénétrer le biofilm protecteur et tuer les cellules bactériennes en se combinant avec un enzyme contenant du soufre, et de ce fait changer la fonction de l’enzyme et bloquer efficacement le métabolisme de la cellule.

Les chercheurs ont découvert que le disulfure de diallyle était aussi 100 fois plus efficace que les antibiotiques appelés érythromycine et ciprofloxacine et qu’il agit souvent en un temps record.

Deux travaux précédents publiés l’an dernier par Lu et ses collègues de l’université en Microbiologie Environnementale et Appliquées et en Chimie Analytique ont montré que le disulfure de diallyle et d’autres composés organo-sulfurés tuaient efficacement des pathogènes d’origine alimentaire tels que le Listéria Monocytogénès et Escherichia Coli O157 : H7.

« Le disulfure de diallyle peut être utile pour réduire le niveau deCampylobacters dans l’environnement et pour nettoyer le matériel de transformation industrielle de l’alimentation, car on trouve dans les deux cas la bactérie dans le biofilm » a dit Konkel.

« Le disulfure de diallyle pourrait rendre beaucoup d’aliments moins dangereux » a dit Barbara Rasco, co-auteur des trois derniers articles et conseillère de Lu pour son doctorat en sciences alimentaires.

« On peut l’utiliser pour nettoyer les surfaces de préparation alimentaire et comme conservateur dans les aliments emballés comme les salades de pâtes et de pommes de terre, les salades de choux et de la charcuterie ».

« Ceci ne prolongerait pas seulement la durée de consommation mais réduirait aussi la croissance de bactéries potentiellement nocives » a-t-elle dit.

La substance naturelle peut aussi être obtenue sans l’introduction artificielle de produits chimiques dangereux qui perturberaient ses capacités de réduction des maladies.

Ironiquement, beaucoup de chercheurs pensent que les antibiotiques peuvent être l’un des nombreux facteurs qui contribuent à obstruer les intestins des jeunes enfants.

Source

Traduit par Bistro Bar blog

 
 
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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 14:02
Coupe de Vie – Manuel d’utilisation

Cet outil de Plasma fonctionne – comme toutes les autres – principalement à la base de l’Intention. Pour profiter au maximum de votre Coupe de Vie, lisez et faites les exercises de notre article: Comment utiliser l’Intention.

La Coupe de Vie est fabriquée par Plasma-Laurentides selon les découvertes de la Fondation Keshe.

Vous pouvez acheter la Coupe de Vie ici.

Toutes les produits plasmiques qui contiennent de l’eau ne peuvent pas être partagés avec d’autres personnes, car l’eau absorbe les informations de votre système. Ainsi les coupes de vie sont strictement personnelles. Si vous êtes dans une situation où il faut partager, prennez des 300ml bouteilles d’eau en plastiques et placez-les dans la coupe de vie – ainsi il n’y aurait pas de transfer des « informations personnelles ».

Utilisation quotidienne

Le cuivre plaqué au feu augmente le pH dans 4 heures; si plaqué par le feu d’abord ET par le caustic (5x) le pH monte en 1 heure.

Und façon simple et efficace d’utiliser la Coupe de Vie:

  1. cdv-humanbodyLe matin avant le déjeuner: Enlevez le couvercle et buvez tout le contenue de votre coupe par la paille.
  2. Maintenant positionnez la paille dans la coupe de vie à lendroit qui correspond à la partie de votre corps qui vous voulez traiter.
  3. Respirer l’air de la coupe par la paille pendant 7 minutes.
  4. Descendez la paille au fond de la coupe et respirez encore pour 3 minutes (pour énergétiser votre centre émotionnel).
  5. Remplissez la coupe pour le midi
  6. Répétez le petit rituel (point 2 à 5) et remplissez la coupe pour la soirée.
  7. Rpépétez le rituel (point 2 à 5) et remplissez la coupe pour le lendemain matin.

 

De cette façon vous vous soignez avec la coupe 3 fois par jour. N’oubliez pas de projetter clairement l’intention dans la coupe avant de la remplir et au début de l’utilisation! Le plasma va faire plus pour vous si votre intention est claire, forte et exprimée.

Ps: le temps pour « charger » la coupe (normalement entre 4 et 24 heures) peut être raccourci dans quelques minutes, si cela est exprimé clairement dans votre intention.

Les effets

La Coupe de Vie fonctionne au niveau plasmique et non matériel. Vous trouvez plus d’infos sur le fonctionnement du plasma en théorie ici et en pratique ici.

Le plasma fait 3 choses: il recrée la connection, enlève ce qui est de trop et donne ce qui manque. De cette façon, il n’y a pas d’effet secondaire ni d’ « overdose ». Le corps va  prendre seulement ce qu’il a besoin.

Néanmoins on peut observer les réactions et ressentis pendant et après l’usage de la Coupe de Vie – c’est une bonne façon d’apprivoiser le plasma!

Entretien

La Coupe de Vie ne requiert aucun entretien spécial – lavez- la au besoin à la main et à l’eau tiède (ne pas la laver dans un lave-vaisselle; la chaleur peut décoller la coupe intérieure de la partie extérieure). Évitez aussi de mettre la coupe à l’envers.


Partagez votre expérience avec nous pour faire évoluer la nouvelle science du plasma!

Nous serions intéressés à connaître votre vécu par rapport à la Coupe de Vie après 2 semaines environ. Vous pourriez ainsi participer au développement et à la recherche de cette technologie plasmique pour la santé . Car c’est par le partage que cette nouvelle science du plasma se développe.

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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 10:44
Les 8 plus gros mensonges officiels sur l’alimentation

C’est malheureux, mais les recommandations des nutritionnistes « officiels » sont souvent à mille lieues des enseignements de la science et du bon sens. Pourquoi ? Parce que l’alimentation est au cœur d’intérêts politiques, industriels et financiers puissants ! Voyez plutôt les 8 énormes mensonges qu’on entend quotidiennement dans les grands médias… et qui nuisent gravement à votre santé.

Mensonge n°1 : Buvez un bon jus d’orange le matin !

La plupart des gens s’imaginent que les jus de fruit sont bons pour la santé. Et le très officiel Programme National Nutrition Santé (PNNS) les conforte dans cette erreur. Pour ces « experts », un verre de jus « compte » comme une portion de fruit. Ce n’est pas seulement faux: c’est dangereux. Car un verre de jus d’orange contient autant de sucre qu’un Coca Cola, avec les mêmes effets désastreux sur votre santé.

Pour les chercheurs de l’Université de Harvard, les boissons sucrées (sodas ET jus de fruits) sont responsables de 133 000 décès par diabète, 44 000 décès par maladie cardio-vasculaire et 6 000 décès par cancer [1]. Car le sucre est l’ennemi numéro 1 de votre santé. Les Français consomment 17 fois plus de sucre aujourd’hui qu’au 19ème siècle. Et comme par hasard, cette nouveauté a coïncidé un peu partout avec une augmentation vertigineuse de l’obésité, du diabète et de la quasi-totalité des maladies modernes.

Le pire est le fructose ajouté, que l’on trouve dans les pâtisseries mais aussi la plupart des produits industriels, sous forme de « sirop de maïs » ou « sirop de fructose-glucose ». Quant au sucre de table, composé à 50 % de fructose et à 50 % de glucose, il faut savoir qu’il est la nourriture privilégiée des… cellules cancéreuses ! Plus vous consommez de sucre, plus vous risquez de déclencher un cancer… et de l’alimenter.

Voilà pourquoi il est si important de réduire au maximum sa consommation de sucre, y compris celui des jus de fruits, même s’ils ont été soigneusement pressés par vos soins. Et ne croyez surtout pas que manger un fruit entier équivaut à boire du jus de fruit. D’abord parce que le jus empêche de vous rendre compte de la quantité de sucre que vous avalez. Saviez-vous qu’un seul verre de jus contenait le sucre de deux oranges ? Et que pour produire 1 seul litre de jus, il faut 2 à 3 kilos d’orange ?

Et surtout, les fibres du fruit ont l’avantage de « ralentir » le passage du sucre dans le sang. Lorsque le fruit est réduit en jus, sans les fibres, il augmente brutalement votre taux de sucre sanguin et force votre pancréas à injecter une dose massive d’insuline pour rétablir la situation.

Résultat : au bout de deux heures, c’est l’hypoglycémie. C’est la fameuse fringale de 10-11h, après un petit-déjeuner sucré. Au bout de quelques mois, c’est la prise de poids… Et au bout de quelques années, c’est l’ensemble de vos cellules que vous endommagez. Voilà l’effet que les sucres « rapides » produisent sur votre organisme… Et le pain n’y fait pas exception :

Mensonge n°2 : Le pain complet est la base d’une alimentation santé

Ah, le pain complet, les céréales complètes, voilà qui sonne « sain », n’est-ce pas ? Malheureusement, les choses ne sont pas si simples. Les nutritionnistes recommandent le pain complet car il contient une dosecorrecte de fibres et des vitamines (contrairement au pain blanc, très pauvre nutritionnellement).

Mais c’est loin d’être un aliment irréprochable. Le pain complet contient beaucoup de gluten, de sel et de pesticides (lorsqu’il n’est pas bio). Et contrairement à ce qu’on croit trop souvent, c’est un « sucre rapide ». On le sait grâce à la mesure de son « index glycémique », qui reflète la rapidité avec laquelle les aliments augmentent votre taux de sucre sanguin. Eh bien l’indice glycémique du pain (blanc ou complet) est très élevé (71), et même légèrement supérieur à celui du sucre de table (67) [2] !

Lorsque vous mangez du pain, votre taux de sucre dans votre sang augmente brutalement, et comme on l’a vu avec le jus d’orange, cela finit par dérégler votre appétit, favoriser le surpoids et accélérer le vieillissement de vos cellules. Choisir des aliments à indice glycémique bas est donc un des gestes les plus importants que vous pouvez faire pour votre santé… et votre tour de taille.

Si vous tenez à votre pain quotidien, préférez le pain complet au levain (bio), qui a l’avantage d’avoir un indice glycémique un peu plus bas. Mais ne croyez surtout pas que le pain complet, ou les céréales complètes en général, sont des aliments indispensables à une alimentation « santé ». Vous trouverez davantage de bonnes fibres et de vitamines dans les légumes.

Quelques précision fournies par une correspondante : Le blé complet est très indigeste et n’est pas préférable au farines blanches. L’idéal serait de consommer des farines semi complètes en ce qui concerne le blé et bio bien évidemment. Car en fait la farine complète contient le péricarpe qui est l’enveloppe externe du blé et qui va absorber les minéraux présents dans l’intestin. La farine semi complète elle en est débarrassée tout en contenant les autres enveloppes riches en fibres, nutriments, oligo-éléments.

De bonnes variétés de blés, non transformées et cultivées adéquatement ( sans apport azoté durant la croissance) permettent d’obtenir un blé qui contient un gluten bien plus digeste et bien moins nocif. Bref le gluten n’est pas mauvais en soit mais que c’est l’industrialisation faite autour du blé qui en à modifié la nature, le rendant nuisible à nos organismes.

Mensonge n°3 : Il faut manger « un peu de tout »

Combien de fois ai-je dû supporter cette vieille rengaine ? « Manger équilibré » ce serait tout simplement « manger un peu de tout ». Si l’on suit cette logique, cela voudrait dire qu’il faudrait manger « un peu de frites », « un peu de charcuterie », « un peu de viennoiseries industrielles », « un peu de pain blanc », « un peu d’huile de tournesol », « un peu de glace », boire « un peu de coca-cola ». Vous voyez le problème…

Manger « de tout » était un bon conseil quand toutes ces cochonneries n’existaient pas. Il était alors utile de varier les plaisirs au sein du cercle des aliments bons pour la santé (fruits, légumes, viandes, poissons, œufs, noix). Mais dans la jungle alimentaire que nous connaissons aujourd’hui, s’il y a une règle à suivre, c’est de manger le plus possible de bonnes choses, et le moins possible de mauvaises.

Manger « de tout » est d’autant plus inadapté qu’il existe des catégories d’aliments qui ne conviennent absolument pas à certaines personnes. Par exemple, les féculents sont bons pour les sportifs… mais désastreux pour les diabétiques. Le lait et le blé peuvent être consommés avec modération par ceux qui les tolèrent, mais doivent être évités à tout prix par ceux qui les digèrent mal. Ces derniers ne mangeront donc pas de « tout »… mais cela n’a aucune importance ! Car le lait ou les céréales ne contiennent aucun nutriment qu’on ne peut retrouver dans d’autres aliments (le brocoli contient plus de calcium que le lait)

Même les fruits peuvent être évités sans dommage pour la santé – du moment que vous consommez un maximum de légumes variés. Quant au régime végétarien, sans viande ni poisson, il est plus compliqué à équilibrer, mais pas impossible si vous avez une excellente connaissance de la nutrition !

Mensonge n° 4 : Surtout pas plus de trois œufs par semaine !

« Les œufs sont pleins de cholestérol ! Limitez-les au maximum, pour le bien de votre cœur et de vos artères ! » Et voilà comment un slogan sorti des années 1970 a privé inutilement des millions de personnes d’un des aliments les plus sains de la planète. Car cela fait maintenant des années qu’on le sait : le cholestérol contenu dans les aliments n’a aucune influence négative sur votre cholestérol.

La raison est simple : c’est le foie qui produit l’essentiel du cholestérol de votre organisme. Lorsque vous avalez du cholestérol contenu dans les aliments, le foie réduit d’autant sa propre « production ». C’est pourquoi vous pouvez avaler 3 œufs par jour sans que votre cholestérol (LDL) ne bouge d’un iota. Aucun risque, donc, pour votre cœur. Des études portant sur des centaines de milliers de personnes ont montré de façon répétée que ceux qui consomment beaucoup d’œufs n’ont pas plus de risque que les autres de développer une maladie cardiaque [3].

Face à cette avalanche de preuves, les autorités américaines ont fini par changer leur fusil d’épaule. Les nouvelles recommandations officielles, publiées en 2016, contiennent enfin, noir sur blanc, l’aveu qu’il est totalement inutile de réduire sa consommation d’aliments riches en cholestérol. Et cela tombe bien, car ce sont souvent des aliments extrêmement sains, comme les fruits de mer, le foie de veau (et autres abats) ou les sardines. Quant à l’oeuf, c’est un véritable « super-aliment » qui mériterait être consommé tous les jours.

Le blanc d’œuf est composé à 100 % d’excellentes protéines, idéales pour le petit-déjeuner. Et le jaune est rempli de vitamines (A, B2, B5, B6, B9, B12, D, E et K), d’anti-oxydants ainsi que de « choline », un nutriment rare qui protège votre mémoire. > D’ailleurs, saviez-vous à quoi la doyenne de l’humanité actuelle, l’italienne Emma Morano (116 ans !), attribue son incroyable longévité ? Aux trois œufs qu’elle mange tous les jours, depuis l’âge de vingt ans !

Mensonge n°5 : Remplacez le beurre par l’huile de tournesol

Priver les citoyens d’un « super-aliment » est dommage. Mais il est beaucoup, beaucoup plus grave de leur conseiller d’avaler un aliment toxique. C’est ce qui s’est produit dans les années 1970 (encore !), lorsque l’on a commencé à dire aux gens de remplacer les graisses animales, comme le beurre, par des huiles végétales, comme l’huile de tournesol ou de maïs. Or on sait aujourd’hui que ces deux huiles font partie des aliments les plus nocifs qui existent.

Le problème est qu’elles sont bourrées d’omégas-6, dangereux lorsqu’ils sont consommés en excès : ils augmentent votre risque de surpoids, de diabète… et de crise cardiaque [4] ! Etait-il au moins justifié de recommander de réduire les graisses animales, pour éviter de boucher les artères ?

Même pas. On s’est aperçu que le régime traditionnel des Eskimos (inuits) était composé presque exclusivement de viandes et poissons extrêmement gras comme le phoque, la baleine, le morse ou le renne… Et cela ne les empêchait pas d’avoir un des taux de maladie cardiaque les plus bas au monde ! En réalité, il n’existe aucun lien entre la consommation de graisses animales dites « saturées » et le risque de maladie cardiaque. C’est ce qu’a conclu le rapport de référence de 2010 sur le sujet, qui incluait 21 études et 347 000 personnes suivies.

Pour enfoncer le clou, deux chercheurs ont publié en avril 2016 les résultats d’une étude datant des années 1970, qui sont d’autant plus explosifs qu’ils ont été camouflés pendant près de 30 ans [5]. A l’époque, les chercheurs avaient sélectionné 9 000 personnes qui vivaient en établissement médicalisé, et dont ils pouvaient contrôler le régime alimentaire à 100 %.

Pendant des années, la moitié d’entre eux a suivi un régime alimentaire « classique », relativement riche en graisses saturées (beurre, fromage et viande). L’autre moitié s’est vu priver d’une bonne partie de ces graisses et, pour compenser, a consommé une dose importante d’huile de maïs. Eh bien au bout de cinq ans, les pauvres cobayes du deuxième groupe ont eu deux fois plus de crise cardiaque que ceux du premier (41 % contre 21 %) !

Voilà ce qui arrive quand on demande aux gens de consommer massivement des produits industriels (huile de maïs ou de tournesol) qui n’ont jamais fait partie du régime traditionnel d’aucun peuple sur la planète ! (les huiles d’olive et de colza, elles, sont consommées depuis des millénaires et sont précieuses pour la santé).

Mensonge n°6 : les compléments alimentaires sont inutiles et dangereux

Quand on écoute les médias, les autorités ou les médecins, on a souvent l’impression que les compléments de vitamines, minéraux et autres micro-nutriments sont au mieux de la poudre de perlimpinpin, et au pire des poisons en puissance.

Il est vrai qu’il existe de véritables arnaques, particulièrement dans le domaine de la « minceur » : non, évidemment, vous ne perdrez jamais 5 kilos par mois en avalant des pilules ! Mais n’oublions pas que de nombreux médicaments ne valent pas mieux. D’après les Professeurs Even et Debré, plus de la moitié des médicaments vendus en pharmacie sont inutiles… avec des effets secondaires parfois effrayants.

Les compléments alimentaires, eux, sont inoffensifs dans l’immense majorité des cas. Et si vous les choisissez bien, ils peuvent faire une grande différence pour votre santé. Car contrairement à une idée reçue, il ne suffit pas de « manger équilibré » pour ingérer toutes les vitamines et minéraux dont votre corps a besoin. L’exemple le plus évident est la vitamine D. C’est une vitamine qui a la particularité d’être quasiment absente des aliments… et d’être synthétisée par notre organisme uniquement lorsque notre peau est exposée au soleil !

Et comme nous passons l’essentiel de notre temps entre quatre murs, il est très fréquent d’être en carence aujourd’hui. Selon une étude publiée en 2012, pas moins de 80 % des Français sont en déficit de vitamine D [6] ! C’est un chiffre dramatique quand on sait qu’une carence en vitamine D est associée à un risque plus élevé de mourir d’accident cardiaque, de cancer ou d’infection [7].

Voilà donc un premier complément alimentaire que presque tous les Français devraient prendre, tous les jours, la vitamine D ! Mais ce n’est pas le seul. Un effet pervers du développement de l’agriculture intensive est que les fruits et légumes sont désormais beaucoup moins nutritifs qu’avant. Des chercheurs ont calculé qu’une pomme d’aujourd’hui contient 100 fois moins de vitamine C qu’il y a 50 ans ! Et si vous voulez obtenir la même dose de vitamine A contenue dans une orange de la même époque, vous devez désormais en consommer 21 [8] !

Voilà pourquoi des nutritionnistes éminents, comme le professeur Willet de l’Université de Harvard, recommandent à tous, en plus d’une alimentation équilibrée, de prendre chaque jour un complément multivitamine de qualité.

Mensonge n°7 : Le « sans-gluten » est une mode stupide

On présente souvent le « sans-gluten » comme un « effet de mode », un « nouveau snobisme », voire même « un régime risqué ». Mon propre médecin m’a regardé avec pitié, il y a des années, lorsque je lui ai parlé d’arrêter le gluten. Pour la médecine officielle, si vous ne faites pas partie des 1 % de la population intolérante au gluten (maladie coeliaque), vous n’avez aucune bonne raison de vous en priver. Mais si vous écoutez les patients, vous entendez un tout autre son de cloche.

Ils sont de plus en plus nombreux à arrêter le gluten, et à témoigner du bien que cela leur a fait : fini les problèmes digestifs qu’ils traînaient depuis des années, fini les douleurs inexpliquées ou les fatigues anormales. Et pourtant, Dieu sait qu’il est pénible de devoir manger sans gluten 365 jours par an. C’est une protéine contenue dans les céréales comme le blé ou l’orge, et que l’on trouve donc dans la plupart des pains, des pâtes, des sauces et des gâteaux.

Manger « sans gluten » est donc un parcours du combattant dès que l’on sort de chez soi et que l’on mange à la cantine, au restaurant ou chez des amis. Ceux qui suivent ce régime ne le font pas par gaieté de cœur, et encore moins par effet de mode… mais bien parce qu’ils en constatent les effets sur leur santé ! Et la science leur donne raison. Car le blé d’aujourd’hui n’est pas le même qu’au début du 20ème siècle. Par croisements génétiques, le blé moderne contient 42 chromosomes, là où le blé ancestral n’en avait que 14.

Et l’un des effets de ce blé « mutant »… est qu’il contient beaucoup plus de gluten qu’avant ! Or la gliadine du gluten produit un effet désastreux sur votre intestin : il le rend plus perméable, plus poreux [9]. C’est dangereux, car votre intestin risque alors de laisser passer dans le sang des fragments d’aliments, ce qui peut déclencher des réactions inflammatoires, des douleurs… et même des maladies auto-immunes. Voilà pourquoi tout le monde gagnerait à réduire sa consommation de gluten, y compris ceux qui le supportent très bien.

Le seul « risque » que vous prenez, c’est de vous priver d’aliments peu recommandables comme le pain, les pâtes et la plupart des produits industriels… et de devoir compenser ce « manque » en mangeant plus de fruits, de légumes et de bonnes graisses !

Mensonge n°8 : Les produits laitiers sont nos amis pour la vie

Tout le monde l’a entendu au moins une fois : il faudrait manger « au moins 3 produits laitiers par jour ». C’est le conseil donné aux Français sans relâche depuis des dizaines d’années. Mais sur quoi repose-t-il vraiment… sinon sur l’influence du lobby laitier ?

On peut se poser la question quand on sait que les trois quarts de l’humanité ne possèdent pas l’enzyme permettant de digérer le lactose… et ne boivent donc pas la moindre goutte de lait à l’âge adulte. Sont-ils pour autant en mauvaise santé ? Pas du tout. Les Japonais vivent même plus longtemps que les Européens, sans le moindre produit laitier.

Mais ne manquent-ils pas de calcium ? Leurs os ne sont-ils pas fragiles ? Au contraire : ils subissentnettement moins de fractures que les scandinaves, qui sont pourtant les plus grands consommateurs de produits laitiers au monde ! En fait, la dose quotidienne de calcium indispensable à la santé de vos os est assez basse et très facile à atteindre sans la moindre goutte de lait.

Inutile, donc, de vous gaver de lait en croyant faire du bien à vos os. Et ce d’autant moins que les produits laitiers ont une face très sombre :

    • Le lait non bio contient de forts taux de pesticides ; >
    • Le lait de vache est riche en hormones bovines (œstrogène, progestérone et insuline) utiles à la santé du veau, mais inadaptées à notre organisme ;
    • Et de nombreuses études ont établi que les gros consommateurs de lait ont plus de risque que les autres de contracter un cancer de la prostate [10].

Et je ne vous parle pas des dégâts digestifs que peut causer le lait chez ceux qui le digèrent mal. Or les intolérants au lactose sont beaucoup plus nombreux qu’on ne l’imagine : en France, ils représentent environ 41% de la population !

Bref, ne vous forcez surtout pas à manger le moindre produit laitier. Et si vous les appréciez, essayez de ne pas dépasser une portion par jour, de privilégier le lait de brebis ou de chèvre… et de les choisir bio !

alimentation_quatre-conseils-pour-manger-plus-equilibreUn choix de vie saine…

J’ai essayé de rassembler pour vous les mensonges les plus criants, mais ce ne sont pas les seuls, hélas ! Et si vous pensez que cette lettre peut être utile à d’autres, n’hésitez pas à la partager autour de vous ! Car ne trouvez-vous pas qu’il est important d’agir contre une telle désinformation ? Le temps n’est-il pas venu de contrer la propagande d’industriels qui cherchent à nous vendre leur marchandise à tout prix, sans se soucier de notre santé ? N’est-il pas urgent de former une immense chaîne de solidarité et de VÉRITÉ sur l’alimentation santé ?

Xavier Bazin

 

Source: https://resistanceinventerre.wordpress.com

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Sources :

[1] Estimated Global, Regional, and National Disease Burdens Related to Sugar-Sweetened Beverage Consumption in 2010, Micha R, Singh GM et al.

[2] Glycemic index and glycemic load for 100+ foods, Harvard Health Publication

[3] Rethinking dietary cholesterol, Fernandez ML

[4] Use of dietary linoleic acid for secondary prevention of coronary heart disease and death : evaluation of recovered data from the Sydney Diet Heart Study and updated meta-analysis, Christopher E Ramsden, clinical investigator et al. And n-6 fatty acid-specific and mixed polyunsaturate dietary interventions have different effects on CHD risk : a meta-analysis of randomised controlled trials, Ramsden CE et al.

[5] High cholesterol diet is not linked to increased heart risk, study shows, Susan Mayor

[6] Vernay M. et al. Vitamin D status in the French adult population : the French Nutrition and Health Survey (ENNS, 2006-2007). Usen, invs, Avril 2012.

[7] Voir les études citées dans cet article de vulgarisation paru dans Authority Nutrition : 9 reasons to optimize your vitamin D levels

[8] Nutrient changes in vegetables and fruits, 1951 to 1999, compiled by Jeffrey Chritian for CTV News

[9] Effect of gliadin on permeability of intestinal biopsy explants from celiac disease patients and patients with non-celiac gluten sensitivity, Hollon J. et al.

[10] Dairy intake and prostate cancer risk : results from California collaborative prostate cancer study, Raj Satkunasivam et al. The Journal of Urology

© 2016, Recherche et transmission par Michel / Arcturius.
Partager en toute liberté en citant la source et Les Chroniques d’Arcturius

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10 septembre 2016 6 10 /09 /septembre /2016 23:31
La preuve que la pastèque, c’est bien plus que de l’eau

Par Jessica Dubois

 

ALIMENTATION – Il fait plus de 25°C. Poussé par un fort besoin d’hydratation, vous cherchez quelque chose qui puisse aussi satisfaire vos papilles gustatives. Pas de l’eau. Ni du sirop. Quelque chose d’un peu sucré, mais pas trop. Et puis, il est l’heure du goûter, pourquoi pas croquer dans… dans une pastèque !?

Car la pastèque, fruit parfait pour l’été (et encore plus en cas de canicule), est pleine de bonnes choses et ne contient presque rien de mauvais. Composée à 92% d’eau, elle hydrate. De vitamines, elle booste notre énergie. De lycopène, elle réduit les risques de maladies cardio-vasculaires. Bref, la pastèque on peut en manger sans modération (ou presque), comme nous l’expliquons dans notre vidéo ci-dessus.

Outre ses apports, la pastèque cache parfois des anecdotes étranges. Ainsi, comme Slate le notait en décembre 2014, la pastèque est un symbole raciste aux États-Unis. Le fruit était cultivé par les noirs américains après l’abolition de l’esclavage. Dans l’iconographie américaine, il est devenu un symbole de la paresse des afro-américains désormais libres.

Pour compléter notre vidéo, vous trouverez une recette de smoothie à la pastèque, en la mélangeant avec du jus de citron et de la menthe (que vous pouvez remplacer par de l’extrait de fleur d’oranger selon vos goûts) et éventuellement quelques glaçons pour rafraîchir bien tout ça.

Mais si la pastèque se déguste facilement en dessert, elle s’insère aussi parfaitement dans les plats salés.

En Chine, on aime la consommer frite. Et dans de nombreux pays du bassin méditerranéen, on l’associe avec de l’huile d’olive, du fromage de brebis et des noix.

http://www.huffingtonpost.fr/

Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de citer la source et le site: http://www.elishean-aufeminin.com

Copyright les Hathor © Elishean/2009-2016/ Elishean au Féminin

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14 juillet 2016 4 14 /07 /juillet /2016 17:34

Chez les habitants de l’île de Kitava en Papouasie, il n’y a aucun cas de Démence Sénile chez les plus de 65 ans !

L'Alzheimer sur Ordonnance ?

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Alzheimer est la maladie que ma mère redoute le plus.
Elle n’est pas la seule dans ce cas : j’ai souvent observé que cette terrible maladie est le cauchemar numéro un des personnes qui vieillissent.
Passé 60 ans, dès que vous oubliez où vous avez mis vos clés, dès que le nom de votre acteur préféré vous échappe, vous ne pouvez pas vous empêcher de penser : "et si c’était Alzheimer ?"
Cette maladie est effrayante parce qu’elle est incurable. 

Mais aussi parce qu’elle semble frapper au hasard.
On vous dit que, passé 65 ans, vous aurez bientôt une chance sur quatre de développer la maladie d’Alzheimer. 

Et on vous laisse comme ça, à prier pour que cela ne tombe pas sur vous.
Alors qu’on devrait plutôt vous expliquer comment vous en protéger. 


 

Alzheimer n’a rien à voir avec le vieillissement Car la maladie d’Alzheimer n’a rien d’une fatalité.
Elle n’existe pas dans les tribus de chasseurs cueilleurs qui ont conservé une alimentation et un mode de vie traditionnel, loin des toxines du monde moderne.
Lorsque le Dr Staffan Lindeberg a étudié les habitants de l’île de Kitava en Papouasie Nouvelle Guinée, il n’a observé aucun cas de démence sénile chez les plus de 65 ans. [1]
Même au sein des pays développés, d’énormes différences existent : Alzheimer est 10 fois moins répandue au Japon qu’en Europe !
C’est bien la preuve que cette maladie est liée à nos comportements.
Les recherches les plus en pointes montrent qu’Alzheimer est lié à un état d’inflammation chronique de l’organisme, parfois silencieux [2]… 

Or l’inflammation est presque toujours causée par un mode de vie qui laisse à désirer.

Certes, il existe des merveilles de la nature qui luttent contre l’inflammation et vous protègent d’Alzheimer : vitamine D, curcuma, oméga-3, myrtilles, thé vert, cannelle, etc.
Mais ces "remèdes" ne suffiront pas si vous négligez votre alimentation (trop de sucre, pas assez de végétaux), si vous ne bougez pas assez, si vous souffrez de stress chronique ou si vous ne dormez pas suffisamment.
Pour se donner toutes les chances d’éviter Alzheimer, ce sont souvent des habitudes entières de vie qu’il faut modifier !
Mais il existe aussi un geste très simple à réaliser. 

A lui seul, il permet de réduire nettement votre risque de contracter la maladie.
Il s’agit d’éviter autant que possible de prendre des médicaments.
Car il n’y a plus de doute à présent : certains des médicaments les plus courants causent la maladie d’Alzheimer. 

 

https://lesbenzodiazepinesdanslorganisme.files.wordpress.com/2015/02/benzodiazepines.jpg

 

Somnifères et anxiolytiques : les affreux "benzodiazépines" ! 

Et cela commence par les "benzodiazépines" censés lutter contre l’anxiété et l’insomnie : lexomil, xanax, valium, etc.
A eux seuls, ces médicaments sont responsables d’au moins 16.000 à 32.000 nouveaux cas d’Alzheimer en France chaque année.

Cette estimation a été réalisée à partir des travaux d’une équipe de chercheurs bordelais, publiés dans le prestigieux British Medical Journal. [3]

Ce qu’ils ont montré est tout simplement effrayant : au bout de seulement 3 mois de prise de ces médicaments, le risque d’Alzheimer augmente de 51 %.
Après 6 mois, il bondit à 80 %.
Il vous suffit donc d’avaler ce type de pilules pendant quelques mois seulement pour voir votre risque de contracter Alzheimer être multiplié par deux !!
Et le pire est que ces médicaments sont hyper répandus : pas moins de 14 % des Français en prennent régulièrement.
Pire : passé 80 ans, près d’une femme sur deux se les voit prescrire par son médecin ! [4]
Alors qu’il existe des solutions naturelles plus efficaces dans la durée et sans le moindre effet secondaire contre l’anxiété et l’insomnie ! [5] 


 

Médicaments anticholinergiques (allergies asthme, etc.)

Il existe une autre grande classe de médicaments qui cause Alzheimer : ce sont ceux qui ont un effet "anticholinergiques".
Le drame est qu’ils sont partout : en France, plus de 300 médicaments sont anticholinergiques : on en trouve notamment dans des antidépresseurs, somnifères et anxiolytiques, dans les antihistaminiques en vente libre (contre l’asthme ou les rhinites allergiques) ou encore dans les médicaments contenant de la warfarine (utilisés contre les maladies cardiaques etc.).
Résultat un Français sur trois en consomme régulièrement !
Tout cela, alors que les laboratoires pharmaceutiques savent depuis longtemps qu’ils sont dangereux pour le cerveau.
Car ces molécules "anticholinergiques" ont pour effet d’empêcher l’action de l’acétylcholine, un neurotransmetteur par ailleurs essentiel pour… la mémoire et la santé du cerveau !

L’un des symptômes majeurs de la maladie d’Alzheimer est justement un déficit en acétylcholine… et le principal médicament anti-Alzheimer qui existe (Aricept) a précisément pour objectif essentiel d’aider l’acétylcholine à agir.
Personne ne peut donc prétendre être réellement surpris que les anticholinergiques puissent causer Alzheimer.
Et c’est aujourd’hui prouvé, grâce à une étude fracassante publiée en mars 2015 dans le JAMA Internal Medicine. 

Une équipe de chercheurs a suivi 3 434 participants de plus de 65 ans durant plus de 7 ans. [6]
Et le résultat a été clair, net et précis : plus les participants ont pris des médicaments anticholinergiques, plus ils ont développé des démences type Alzheimer :
Au delà de 3 mois de prise de ces médicaments, le risque d’Alzheimer était augmenté de 19 % ;
Et après 3 ans, le risque bondissait à + 54 % !
Mais n’attendez pas que les autorités interdisent ces médicaments. 

A cause de la pression des laboratoires pharmaceutiques, il faudra des années avant qu’ils ne soient interdits.
Par conséquent, voici ce que je vous invite à faire dès maintenant :
Vérifiez que vous (ou vos proches) ne prenez pas l’un de ces médicaments (vous trouverez ici la liste des médicaments ayant un effet anticholinergique) ;
Arrêtez-les immédiatement s’ils n’ont pas été prescrits par votre médecin ;
S’ils vous ont été prescrits, demandez à votre médecin une alternative sans effet anticholinergique. 


 


Médicaments contre les brûlures d’estomac !

Une autre classe de médicaments, dangereuse et pourtant extrêmement répandue, est celle des anti-acides (les "inhibiteurs de la pompe à protons", IPP).
Des millions de Français les utilisent régulièrement contre les brûlures d’estomac.
Il y a encore quelques années, la plupart des médecins disaient de ces médicaments qu’ils étaient "bien tolérés et sans effet secondaire significatif".
En réalité, on manquait simplement du recul minimal pour pouvoir les évaluer sérieusement. 

Aujourd’hui, la vérité commence à apparaître… et elle n’est pas belle à voir.
Coup sur coup, plusieurs études récentes ont montré leurs effets dévastateurs sur le cœur (+ 21 % de risque de crise cardiaque [7]) et sur les reins (+ 20 à 50 % de risque de maladie rénale grave [8]).
Mais les résultats les plus effarants sont venus d’une étude publiée en février 2016 dans le très reconnu Journal of the American Medical Association (JAMA). [9]
Elle a montré que la prise de ces médicaments au-delà de 3 mois augmentait le risque de démence de type Alzheimer de 44 à 66 % !! 

 

Alors même qu’il existe là encore des alternatives naturelles nettement plus efficaces pour faire disparaître durablement les brûlures d’estomac ! [10]

Les Médicaments anti-cholestérol (statines)  !

S’agissant des médicaments anti-cholestérol, leur responsabilité dans la maladie d’Alzheimer n’est pas encore avérée. 
A ce jour, on ne dispose pas des mêmes preuves accablantes que pour les médicaments cités précédemment.
Mais je suis convaincu que c’est une question de mois ou d’années : on devrait bientôt voir arriver des études prouvant que les médicaments qui font baisser le taux de cholestérol provoquent de sérieux problèmes cognitifs.
Car une chose est sûre : les personnes qui ont un taux de cholestérol élevé ont moins de risque de souffrir d’un déclin cognitif accéléré ou d’une démence de type Alzheimer.
Et c’est tout sauf une coïncidence. 

Le cerveau ne représente que 2 % du poids de l’organisme, mais renferme 25 % du cholestérol total ! 
C’est dire si le cholestérol lui est indispensable.
Le cholestérol est un composant essentiel de la myéline, cette membrane qui protège nos neurones… et que la maladie d’Alzheimer a justement la particularité de détruire !
Voilà pourquoi il est plus qu’imprudent de vouloir abaisser artificiellement son taux de cholestérol.
Si vous prenez ce type de médicaments, parlez-en en urgence avec votre médecin. 

S’il se montre hésitant, offrez-lui le livre du Dr de Lorgeril, L’horrible vérité sur les médicaments anti-cholestérol, il y a de bonnes chances qu’il vous propose de les arrêter.

Non, je ne suis pas "anti-médicaments" !

Attention, ne croyez pas une seconde que je sois "anti-médicament".
Je sais pertinemment que certains médicaments sauvent des millions de vies (antibiotiques, molécules anti-caillots juste après un infarctus, etc.) ou améliorent drastiquement la qualité de vie des patients (antipsychotiques, morphine, etc.).
Mais il faut être réaliste.
Si vous avez un problème complexe et chronique (anxiété, insomnie, maladie du cœur, brûlures d’estomac, asthme, allergie), il est naïf d’imaginer qu’une simple pilule chimique pourrait vous en débarrasser.
Et il est encore plus naïf d’imaginer qu’elle pourrait être inoffensive. 

Irène Frachon, la pneumologue qui a révélé le scandale du Médiator l’explique bien :
"Le médicament qui ciblerait de façon spécifique la pathologie, sans risquer de perturber le reste de l'organisme, est une utopie."
Voilà pourquoi il faut toujours préférer des solutions alternatives et sans danger, à chaque fois que c’est possible.
Et le fait est, qu’en dehors des cas d’urgence, c’est presque toujours possible.
Bonne santé,

Xavier Bazin

PS : J’essaie de vous donner un maximum d’informations dans cette lettre, mais je suis bien conscient que cela ne suffit pas toujours.
Pour pouvoir connaître et utiliser réellement toutes les alternatives efficaces et sans risque qui existent, j’ai créé le programme Santé Corps Esprit, que je vous invite à découvrir et à rejoindre en vous rendant ici

 

 

Sources :

 

[1] Lindeberg S. Paleolithic diets as a model for prevention and treatment of Western disease. Am J Hum Biol. 2012 Mar-Apr;24(2):110-5
[2] Un nouveau mécanisme pour expliquer Alzheimer : l’inflammation chronique. Article paru dans lanutrition.fr.
[3] Benzodiazepine use and risk of Alzheimer's disease: case-control study, Billioti de Gage S, BMJ. 2014 Sep 9. Cette étude venait confirmer une précédente de 2012, qui avait conclu que parmi les adultes de plus de 65 ans, ceux qui consomment des benzodiazépines ont 50 % de risque supplémentaire d’avoir Alzheimer, même en prenant en compte des facteurs de risque connus comme l’âge ou le diabète.
[4] Benzodiazépines : trop de patients à risque d’effets indésirables, Inserm.fr, 17 mai 2016
[5] J’y reviendrai dans des prochaines lettres mais j’en cite quelques unes : pour lutter contre l’anxiété : yoga, méditation, cohérence cardiaque, les plantes griffonia ou rhodiola ; et pour vous endormir naturellement : mélatonine, pavot de Californie, hypnose, etc.
[6] Cumulative use of strong anticholinergics and incident dementia: a prospective cohort study, Gray SL et al. JAMA Intern Med. 2015 Mar
[7] Proton Pump Inhibitor Usage and the Risk of Myocardial Infarction in the General Population, Shah NH, LePendu P, Bauer-Mehren A, Ghebremariam YT et al. PLoS ONE, 2015, 10(6): e0124653. DOI:10.1371/journal.pone.0124653 June 10, 2015
[8] Proton Pump Inhibitor Use and the Risk of Chronic Kidney Disease. JAMA Intern Med. 2016 Feb 1;176(2):238-46. doi: 10.1001/jamainternmed.2015.7193.
[9] Association of Proton Pump Inhibitors With Risk of Dementia – A Pharmacoepidemiological Claims Data Analysis JAMA Neurology February 15 2016 doi:10.1001/jamaneurol.2015.4791
[10] Voir ma lettre sur les reflux gastriques


Source : http://infos-santes.blogspot.fr/

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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 19:40
Le miel et la cannelle guérissent 17 maladies

Les gens de nombreuses cultures ont utilisé le miel et la cannelle pour traiter de nombreux problèmes de santé depuis des siècles. La sagesse populaire conserve encore la connaissance des propriétés de guérison tant du miel bio que de la cannelle.

 

1. Arthrite: Prenez tous les jours, matin et soir, une tasse d’eau chaude avec deux cuillères à café de miel et une petite cuillère à café de poudre de cannelle. Si pris régulièrement, même l’arthrite chronique peut être guérie.

2. Infections de la vessie: Prenez deux cuillères à soupe de poudre de cannelle et une cuillère à café de miel dans un verre d’eau tiède et buvez. Cela détruit les germes dans la vessie.

3. Cholestérol: Deux cuillères à soupe de miel et trois cuillères à café de cannelle en poudre mélangées dans 500 ml d’eau réduit le niveau de cholestérol dans le sang de 10 pour cent dans les deux heures.

4. Rhumes: Prenez une cuillère à soupe de miel tiède avec 1/4 cuillère à café de cannelle en poudre par jour pendant trois jours pour guérir la plupart des toux chroniques, grippes, et libère les sinus.

5. Maladies cardiaques: Faites une pâte avec du miel et de la cannelle en poudre et consommez la au petit déjeuner tous les jours pour réduire le taux de cholestérol dans les artères et sauver le patient d’une crise cardiaque.

6. Estomac: Soigne les maux d’estomac et annule également les ulcères d’estomac à la racine.

7. Gaz: Si le miel est pris avec de la cannelle en poudre l’estomac est soulagé des gaz.

8. Système immunitaire: L’utilisation quotidienne du miel et de la cannelle en poudre renforce le système immunitaire et protège le corps contre les bactéries et les virus.

9. Indigestion: La cannelle en poudre saupoudrée sur deux cuillères à soupe de miel avant de manger soulage l’acidité et facilite la digestion des repas les plus lourds.

10. Grippe: Le miel contient un ingrédient naturel qui tue les germes de la grippe et sauve le patient de la grippe.

11. Longévité: Prenez tous les jours quatre cuillères de miel et une cuillère de cannelle en poudre  pour ralentir les ravages de la vieillesse.

12. Boutons: Appliquez une pâte faites à partir de trois cuillères à soupe de miel et une cuillère à café de cannelle en poudre sur les boutons avant de dormir et lavez le lendemain matin avec de l’eau chaude pendant deux semaines pour supprimer les boutons à partir de la racine.

13. Perte de poids: Quotidiennement le matin une demi-heure avant le petit déjeuner sur un estomac vide, et le soir avant de dormir, boire une infusion de canelle en poudre avec du miel dans une tasse d’eau pour éviter que la graisse ne s’accumule dans le corps.

 

14. Maladies de peau: Appliquez le miel et la cannelle en poudre sur les parties affectées guérit l’eczéma, la teigne et tous les types d’infections de la peau.

15. Fatigue: La teneur en sucre du miel est plus utile que préjudiciable pour renforcer le corps. Une moitié de cuillère à soupe de miel prise dans un verre d’eau et saupoudrée de cannelle, prise chaque jour le matin et l’après-midi augmente la vitalité de l’organisme en une semaine.

16. Cancer: Le cancer avancé de l’estomac et des os ont été soignés avec succès en prenant une cuillère à soupe de miel avec une cuillère à café de cannelle en poudre pour un mois, trois fois par jour.

17. Perte d’audition: De miel et de la cannelle en poudre, pris à parts égales tous les jours le matin et le soir, aident à restaurer l’audition.

Gardez ces deux aliments puissants à portée de main chez vous.

Comment faire une recette avec de la cannelle et du miel:

Tout ce dont vous avez besoin est de la cannelle, du miel et de l’eau! Vous avez besoin de 2 cuillères à soupe de miel et 1 cuillère à soupe de cannelle pour une tasse d’eau. C’est si simple! Portez la cannelle à ébullition et laisser mijoter jusqu’à ce que la consistance soit lisse. Ajoutez ensuite du miel, et laissez refroidir ou boire chaud. Je préfère utiliser du miel bio et moudre la cannelle pour obtenir de la poudre fraîche de cannelle. La cannelle de Ceylan est bien meilleure au goût et pour la santé.

Source : Health Unlocked

Les propriétés médicinales de la cannelle sont mises à profit par la médecine chinoise depuis près de 2000 ans avant J.C. et par la médecine ayurvédique de l'Inde. Certaines propriétés reconnues de longue date, de cette plante, ont pu être attribuées à l'huile essentielle et à ses constituants.

On retrouve deux sortes de cannelles sur le marché. La cannelle de Ceylan (C. zeylanicum ou verum, provient de Ceylan) et la seconde variété, et qui est celle que l'on retrouve le plus généralement dans le commerce (pour son prix nettement plus avantageux) est la cannelle chinoise,(Cinnamomum cassia ou aromaticum).
On utilise les tuyaux de l'écorce secondaire et pour l'huile essentielle on utilise également les feuilles.

La cannelle de Ceylan est celle ayant la réputation d'être la meilleure, ce qui est sans doute vrai pour ce qui est de son arôme en utilisation culinaire, mais pas nécessairement vrai pour son usage médicinal. La cannelle chinoise est utilisée avec beaucoup de succès par la médecine traditionnelle chinoise et est aussi efficace que la variété de Ceylan.

Pour un usage médicinal, en utilisant l'écorce sous forme de poudre ou en tisane, les propriétés des deux variétés sont relativement égales. La seule différence serait d'éviter d'utiliser la variété chinoise (cassia) en poudre; celle-ci contenant un pourcentage non négligeable de coumarines. Pour la variété chinoise, on l'utilisera plutôt sous forme de tisane, les coumarines n'étant pas solubles dans l'eau.
Voir notre chronique La cannelle abaisse le taux de glucose sanguin, mais sachez choisir votre cannelle et comment l'utiliser.

L'écorce de cannelle est utile dans les cas de:

Gastrite et troubles de la digestion
Flatulences
Contrôle de la glycémie
États nauséeux
Perte d'appétit
Fatigue
Soulagement de la douleur lors de blessures
Blessures
En prévention ou traitement d'affections bactériennes, virales ou champignons.

Pour les propriétés et utilisation de l'huile essentielle de cannelle,

 

Propriétés de l'écorce:

L'écorce de cannelle possède des propriétés toniques antispasmodiques. Elle est un stimulant des glandes salivaires et des muqueuses gastriques. Elle favorise la digestion, l'expulsion des gaz et calme les spasmes de l'estomac et des intestins.

La cannelle possède également une action stimulante sur l'utérus, sur le muscle cardiaque et le système respiratoire.
De récentes recherches lui attribuent également un rôle dans l'équilibre de la glycémie sanguine, par une action semblable à celle de l'insuline. La cannelle possède une huile essentielle, l'eugénol, dont les qualités anesthésiantes peuvent soulager certaines douleurs, lorsque utilisé localement, sous forme de poudre, sur certaines blessures.

Les qualités antibactériennes, antivirales et antifongiques peuvent également protéger contre les infections, soit en usage interne ou en usage externe lors de blessures. La cannelle fait partie de la composition d'une des meilleures tisanes contre la grippe. (voir la chronique : Voila le temps des rhumes et grippes).

Utilisation :

On utilise la cannelle sous forme de tuyau d'écorce ou de poudre. On l'ajoute à la préparation de certains plats culinaires, aux tisanes ou, sous forme de poudre, en application locale.

Mode d'emploi :

Un demi-bâton de cannelle, ou ¾ de c. à café de poudre, pour une tasse d'eau bouillante. Boire jusqu'à 3 tasses par jour.

Précautions :

Ne pas dépasser 3 tasses par jour.
Ne pas utiliser la cannelle pour des enfants de moins de 2 ans.
Les femmes enceintes et allaitant ne doivent pas consommer de tisanes ou remèdes à base de la cannelle.

HUILE ESSENTIELLE DE CANNELLE

L'huile essentielle de cannelle est un antiseptique très puissant, avec l'huile essentielle d'origan d'Espagne, c'est la plus puissante pour lutter contre les bactéries, parasites, champignons et virus. L'aldéhyde cinnamique ainsi que l'eugénol, inhibent transitoirement la croissance des Aspergillus producteurs d'aflatoxines. [1]
Elle est utile dans les cas de:

Infections gastro-intestinales, diarrhées (incluant amibiases, typhus, dysenteries)
• Infections tropicales
• Infections bucco-dentaire
• Bronchites et grippes
• Fatigue physique et psychique
• Impuissance

Il existe trois huiles essentielles différentes de cannelle:

• La cannelle de Ceylan, zeylanicum ou verum (produite à partir de l'écorce)
• La cannelle de Ceylan, zeylanicum ou verum (produite à partir des feuilles)
• La cannelle de Chine, cassia ou aromaticum (produite à partir de feuilles et rameaux)

Les composés chimiques de ces différentes cannelles, ce que l'on nomme le chémotype, est différent pour chacune de ces variétés.

L'huile essentielle de la cannelle de Chine est plus riche en aldéhydes aromatiques (aldéhyde cinnamique, cinnamaldéhyde) que celle de la cannelle de Ceylan et contient beaucoup moins d'eugénol et autres phénols.
Par contre, la cannelle de Chine contient des coumarines, et il faut l'éviter chez les personnes sous traitements anticoagulants.

En pratique, pour traiter de graves infections, on utilisera de préférence l'H.E. cannelle de Ceylan (écorce) ou l'H.E. cannelle de Chine (cassia). L'H.E. à base d'écorce de cannelle, contient également des phénols, qui sont de puissants antibactériens, mais sont également toxiques pour le foie. Il est donc préférable d'éviter cette variété pour les personnes souffrant de troubles hépatiques, et de limiter à une période très courte son utilisation.

La variété chinoise est vendue beaucoup moins chère et est tout aussi puissante (si pas plus) que la variété de Ceylan. Mais, pour son contenu en coumarines, on ne l'utilisera pas pour une personne sous médication anticoagulante. L'avantage de la variété chinoise, est qu'elle ne contient pas de phénols (ou des traces), tout en étant très puissante.

Utilisation sous forme d'huile essentielle

Quelle que soit la variété utilisée, on prendra 1 goutte d'huile essentielle dans 1 c. à café d'huile d'olive ou de miel, deux fois par jour, pour un traitement ne dépassant pas sept jours. Ne jamais consommer pure ou dans un liquide.
Pour l'utilisation de la variété de Ceylan, on peut ajouter à cette posologie, 1 goutte d'huile essentielle de thym (chémotype à thujanol). Le thujanol protègera le foie de la toxicité des phénols, et le thym agira en synergie avec la cannelle pour une plus grande puissance et efficacité.

Précaution importante:
Il faut éviter d'utiliser l'huile essentielle de cannelle en voie externe, sur la peau. Cette huile essentielle est très dermocaustique et les risques de réactions allergiques et allergies de contact sont très élevés. Lorsqu'elle est utilisée sur la peau (en massage), elle doit absolument être fortement diluée, 5 à 10%, dans une huile végétale de base.
Toujours faire un test de tolérance avant l'utilisation (1 goutte diluée dans 1 c. à café d'huile végétale, placée sur la peau de l'avant-bras. Attendre 24h pour s'assurer qu'il n'y a pas de réaction allergique).

 

 

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